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Diagnostic des maladies des plantes

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Juin : observons


Nous sommes aux portes de l’été, la végétation est poussante et abondante. Les conditions climatiques où des périodes ensoleillées et chaudes alternent avec des épisodes pluvieux et plus frais favorisent à la fois le développement de la végétation et celui des maladies. Pour les plus communes  leurs responsables sont des champignons ou des insectes. Soyons attentifs. Observons nos plantes afin de repérer les premiers foyers et de choisir les méthodes les mieux adaptées.

Parmi les insectes parasites nous continuons à voir des pucerons très fréquents sur rosier. Sur les marronniers nous pouvons observer des dégâts de mineuse sous la forme de taches foliaires allongées, transparentes à marron, marquées par des stries arrondies brunes qui signalent la progression des larves dans la feuille. Le responsable est un papillon (Lépidoptère Cameraria Ohridella). Il ne faut pas confondre  ces symptômes avec ceux  du Black-rot, maladie provoquée par un champignon commun sur cette espèce (Guignardia aesculi). Les taches qui apparaissent en avril-mai sont d’abord claires puis deviennent marron vif d’où le nom de maladie des taches rouges qu’on lui attribue aussi. Le champignon entraîne un dessèchement des feuilles qui tombent prématurément. Dans un environnement naturel ou de jardin ces deux maladies sont davantage nuisibles à l’esthétique qu’à la santé de l’arbre. Afin d’en limiter le développement on prendra toutes les mesures pour favoriser la vigueur : arrosage si nécessaire en période de forte sécheresse, élagage du bois mort, ramassage et brûlage des feuilles.

Sur arbres fruitiers à pépin (pommier, poirier, cognassier), les risques d’attaque du ver des fruits dus à la chenille d’un papillon le carpocapse (Cydia pomonella) se précisent. Plusieurs vagues d’attaque dues aux différentes générations du parasite se produisent de juin à septembre. On peut en compter 3 dans la région Midi-Pyrénées. Si la lutte chimique est la plus classique en verger, on voit se développer la lutte biologique avec notamment comme moyen de lutte l’usage d’un organisme parasite de ce nuisible. Il s’agit du virus de la granulose du carpocapse des pommes et des poires.

 



 
 


 



Le traitement est à réaliser dès l’éclosion des jeunes chenilles.  On peut déterminer ce stade en utilisant des pièges sexuels à base de phéromone qui capturent les papillons de carpocapse ou en observant régulièrement dès maintenant, au moins une cinquantaine de fruits par arbre afin de repérer les premières pénétrations des chenilles dans le fruit qui décideront du moment de l’intervention.

Toujours sur arbres fruitiers à pépins on peut aussi observer les premières taches de tavelure sur feuillage et sur jeunes fruits.

Attention : tous les insectes ou toutes les taches que l’on peut observer ne sont pas des nuisibles. Le plus souvent il s’agit heureusement d’organismes secondaires saprophytes mais aussi d’insectes auxiliaires utiles qu’il faut ménager, surtout dans les jardins et les espaces verts où ils trouvent en raison de la diversité des espèces plantées des lieux privilégiés d’hébergement.

Alors ne traitons pas aveuglément.

 

PLAMADIA Conseils se tient à votre disposition pour évaluer les risques, faire un état des lieux de votre espace vert.

 

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