La météo toujours perturbée très décalée par rapport aux normales saisonnières en terme de température et d’ensoleillement nous force à nous adapter sous peine d’être confrontés à des
conditions de jardinages encore plus compliquées.
Les colonies de pucerons sur rosiers
Ces petits insectes forment des colonies composées d’individus ailés et aptères.
Ils se situent le plus souvent dans la partie haute,sur les boutons floraux et les jeunes feuilles.
Lutte :
Personnellement j’ai trouvé que l’on obtient de bons résultats simplement en les faisant tomber en agitant les organes touchés ou en écrasant les pucerons en caressant et en remontant entre 2 doigts les organes infestés. ESSAYEZ !
On peut aussi pratiquer une lutte bio en déposant des larves de coccinelles près des colonies.
Eviter autant que possible les traitements insecticides.
L’oïdium ou « blanc » sur rosier et pommier
Ce champignon est fréquent en cette période sur les jeunes pousses. Comme il est très sporulant, il donne un aspect farineux aux organes qu’il occupe. Le parasite dispose de bonnes conditions actuellement pour se développer. On peut l’observer aussi sur les haies de laurières qui sont en pleine pousse.
Lutte :
Tailler les organes attaqués
Pratiquer un traitement à base de soufre.
L’hyponomeute du fusain
Courant avril sont apparues dans les jardins de
Toulouse et de sa banlieue sur des Fusains d’Europe (Euonymus europaeus) des colonies de chenilles défoliatrices.
De façon synthétique :
Ces chenilles proviennent de pontes d’un papillon, l’hyponomeute qui ont été déposées en fin d’été. Les jeunes chenilles naissent avant l’hiver. Elles se mettent au repos (diapause) à l’abri pour apparaître au printemps.
Les arbustes attaqués ont leur frondaison enveloppée d’un voile soyeux caractéristique sous lequel les chenilles commettent leurs dégâts en dévorant les jeunes pousses.
Lutte
Bien que les dégâts apparents soient importants, dès que les chenilles atteignent leur maturité elles cessent de se nourrir ; la végétation
reprend le dessus et l’arbuste retrouve un aspect normal au cours de l’été.
C’est pour cette raison que l’on évite de traiter préférant laisser agir les prédateurs naturels ou auxiliaires.
Un arrosage adapté des colonies suffisamment fort pour déranger et faire tomber les chenilles, permet de diminuer significativement les dégâts. Chez un particulier la technique a montré son efficacité. Sur 2 fusains attaqués, celui qui a été arrosé a gardé un bonne partie de ses feuilles si bien qu’aujourd’hui on ne remarque quasiment pas de dégâts. Seuls restent des traces de voile. L’autre n’a plus de feuilles.
Je suis à votre disposition pour vous donner des conseils sur la taille (rosiers, arbres et arbustes d’ornement, arbres fruitiers) par une mise en pratique à votre domicile.
PLAMADIA Conseils se tient à votre disposition pour évaluer les risques, faire un état des lieux de votre espace vert. |
