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Diagnostic des maladies des plantes

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Bulletin n°17 juin 2012
Plamadia Conseils – Serge LAFON Nouveau numéro : 06 88 27 25 13


Quelques parasites à contrôler :

Le ver des fruits : pomme, poire, coing.
Ce ver est la chenille d’un papillon, le carpocapse dont le nom scientifique est Cydia pomonella. Dans les régions du sud de la France l’insecte connait 3 générations (G1, G2, G3). Leur suivi est réalisé par le piégeage des papillons mâles attirés par une hormone femelle ou phéromone diffuséeà partir d’une capsule placée sur une plaque engluée dans un piège installé dans un arbre fruitier.

http://www.vergersdugrandmurat.com/wp-content/uploads/2009/01/p1010056-300x225.jpg

  

http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/c/c6/Madige-Apfel-Frucht.jpg/250px-Madige-Apfel-Frucht.jpg

Selon les informations recueillies dans le Bulletin de Santé du Végétal diffusé par la DRAAF Midi-Pyrénées, nous sommes entrés dans une période où les risques d’attaque de jeunes chenilles sont très élevés.
Recommandations : Si l’on est dans une situation où les dégâts sont
réguliers et importants il est opportun de traiter avec un produit homologué. Si on ne l’a pas encore fait on peut installer un piège.
Pour suivre les vols de papillons qui aide à décider du moment pour intervenir.

Source des photos : APFEL, Vergers du grand murat.

         

Autres parasites fréquents en cette période :

Les pucerons sur toutes cultures. Leur présence se signale par apparition de dépôt noir ou fumagine sur les feuilles. Pour les moyens de lutte consultez le dernier bulletin n°16 de mai 2012. N’intervenir avec un insecticide que de façon très localisée afin de ménager la faune auxiliaire et de préserver ainsi les équilibres biologiques.
Les cochenilles : ces insectes sont reconnaissables par la présence de ponctuations blanches accrochées aux organes tiges ou feuilles. Parfois on observe une masse floconneuse blanche sous laquelle se développe l’insecte. Pour les moyens de lutte il est prudent de se rapprocher de personnes spécialisées.
L’oïdium ou « blanc » sur de nombreuse plantes. Eliminer par la taille les organes attaqués et pratiquer éventuellement si la gravité le justifie un traitement à base de soufre.

Parasites moins fréquents

http://www.syngenta.com/country/ch/SiteCollectionImages/Targets/wein_otiorhynchus_3.jpg

 
 

http://www.rustica.fr/assets/media/image/SOS-Lauriers-palmes-otiorhy.21852.jpg

  

 

  



 
 



L’otiorhynque :
L’insecte est un coléoptère appartenant à la famille des charançons. Il s’attaqueà de nombreuse plantes ornementales où il peut provoquer d’importants dégâts. Le charançon ronge le bord des feuilles en pratiquant des morsures de forme circulaires caractéristiques sur tout le pourtour des feuilles. Des moyens de lutte biologiques et chimiques sont homologués pour les cultures ornementales.
 

La galéruque du Laurier tin.

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Dans le courant du mois de mai on a pu remarquer sur les lauriers tin des dégâts foliaires importants. Le responsable est encore un insecte coléoptère : la galéruque. Il appartient à la famille des Chrysomèles où figure le doryphore parasite bien connu des jardiniers qui attaque les feuilles des pommes de terre. Sur le laurier tin les adultes et les larves se nourrissent du limbe des feuilles. Elles prennent un aspect dentelé où persistent seulement les nervures.

Cycle biologique:

Source : Ministère de l’Agriculture de l’Alimentation de l’Ontario
« La chrysomèle survit à l'hiver à l'état d'oeuf. Les oeufs éclosent en mai. Les larves commencent dès lors à se nourrir des feuilles en croissance. Les larves sont assez petites et de couleur sombre lorsqu'elles émergent. L'alimentation des larves se manifeste d'abord par de petites piqûres sur les feuilles. Dès le mois de juin, le limbe est passablement rongé.
En juin, les larves tombent au sol ou migrent vers le sol et s'y enfoncent en vue de la pupaison. Les adultes émergent vers la fin juillet. Ils mesurent environ 4,5 à 6,5 mm de longueur et sont de couleur brune. Lorsqu'on les dérange, ils s'envolent ou tombent au sol. Les femelles pondent des oeufs de la fin de l'été jusqu'aux premières gelées. Elles percent des trous dans les ramilles et pondent plusieurs oeufs dans chacun, puis les recouvrent d'un mélange de bois mâché et d'excréments. Durant la saison de croissance, on peut trouver des trous de ponte alignés sur le revers des feuilles. Une même femelle peut pondre jusqu'à 500 oeufs par saison.Le cycle biologique de la chrysomèle dure de 8 à 10 semaines de l'éclosion de l'oeuf jusqu'au stade adulte.

Lutte
Au début du printemps, examiner de près les ramilles de la saison précédente. Rechercher des oeufs d'hiver. Au fur et à mesure que la température augmente, les trous semblent se gonfler et perdent leur capuchon protecteur. Élaguer et détruire les branches atteintes avant que les oeufs n'éclosent.
Une fois que les feuilles ont commencé à se développer, examiner les deux faces des feuilles à la recherche de marques causées par l'alimentation des larves. 

         

 

Je suis à votre disposition pour vous donner des conseils sur la taille (rosiers, arbres et arbustes d’ornement, arbres fruitiers) par une mise en pratique à votre domicile.

PLAMADIA Conseils se tient à votre disposition pour évaluer les risques, faire un état des lieux de votre espace vert.

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