OBSERVONS
Le printemps et le retour de belles journées chaudes, bien ensoleillées créent les conditions favorables à l’apparition des parasites de tout type : champignons, insectes, bactéries, virus, herbes gênantes.
C’est par l’observation que l’on repère les premiers foyers qui décideront des premières actions de lutte. Elles sont primordiales. Elles empêcheront l’installation et la dissémination des parasites. Mais elles ne sont jamais systématiques. Elles doivent être raisonnées en tenant compte de la nuisibilité des différents organismes nuisibles.
Pelouses
Désherbage manuel des gazons : une opération où utile et agréable se marient bien ensemble.
On a l’habitude de classer la flore qui compose les gazons en 2 familles : les monocotylédones parmi lesquelles on trouve les graminées qui entrent dans la composition de la plupart des gazons et les dicotylédones où l’on trouve la plupart des espèces envahissantes « parasites ». Les herbes couvrantes type pissenlit, trèfle, plantain, gênantes lorsqu’elles sont en quantité appartiennent à ce dernier groupe.
Ce désherbage présente de nombreux avantages. Il est efficace, économe et respectueux de l’environnent. De plus, il nous donne l’occasion de connaître la flore qui compose son gazon, de visiter calmement, tranquillement son espace vert en observant toutes les plantes qui le composent.
Au bout du compte, ce qui peut être considéré comme une corvée devient un moment de détente et de découverte de la nature!
Ce désherbage est sélectif. Il nous permet de choisir de laisser par exemple quelques pieds de pâquerettes ou de pissenlit pour donner un aspect champêtre.
Quelle est la bonne période : tout le temps mais particulièrement dès que les herbes « parasites »se voient au printemps. Il est préférable d’intervenir après une période pluvieuse et sur des herbes jeunes qui sont plus faciles à arracher.
Avec quels outils : ses mains qui seront d’autant plus efficaces que le sol sera humide. On se munira aussi d’un couteau type opinel ou de cuisine légèrement pointu pour arracher les herbes bien racinées, trop fragiles pour être arrachées ou un peu piquantes.
Aujourd’hui on peut trouver auprès de magasins spécialisés des équipements qui évitent de se baisser.
Cultures fruitières
Pommier
Tavelure
Les risques de contaminations sont élevés. Il est recommandé de se protéger pendant les périodes pluvieuses à venir.
Vigne
Mildiou
Cette maladie considérée comme la plus nuisible est provoquée par un champignon Plasmopara viticola . Elle s’attaque aux feuilles en formant des taches blanches duveteuses et aux fruits.
La lutte est surtout préventive avant l’apparition des symptômes qui représentent le stade infectieux et disséminant de la maladie. Elle consiste à éliminer les feuilles à terre et à protéger les organes sensibles dès le début des contaminations primaires. C’est en effet sur ces vieilles feuilles que se conserve la maladie sous la forme de « réservoirs de spores » appelés œufs d’hiver. A maturité ces organes libèrent les spores en les projetant sur les jeunes feuilles. C’est le stade des contaminations primaires de la maladie. La maturation des œufs d’hiver ou oospores est suivie par les professionnels et la DRAAF (Direction Régionale de l’Agriculture de l’Alimentation et de la Forêt) de Midi-Pyrénées. Selon les dernières prévisions les premières projections sont attendues à partir du 17 avril. Il n’y a donc pas de risque jusqu’à cette date.
Cultures fruitières (poirier, pommier) et plantes d’ornement
Feu bactérien
C’est la maladie la plus dangereuse des arbres fruitiers à pépins (pommier, poirier) et de plantes d’ornement de la famille des rosacées telles que l’aubépine, le pyracantha, le cotoneaster, le sorbier…
Comme le nom l’indique le responsable est une bactérie Erwinia amylovora.
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