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Diagnostic des maladies des plantes

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Bulletin n°10 mai 2011
Plamadia Conseils – Serge LAFON Tél : 06 88 27 25 13


L’année se caractérise pour la végétation par une précocité marquée. Cela tient principalement au niveau des températures qui sont globalement plus élevées que la moyenne. Le mois d'avril en France a battu des records avec une température supérieure de 4°C à la moyenne de référence. Une autre caractéristique est le niveau faible des précipitations qui fait peser la menace d’une pénurie d’eau.
Comme jardiniers nous devons essayer de limiter les arrosages au strict nécessaire en réduisant les apports et en limitant l’évaporation. Il existe des techniques simples à la portée de tous qui sont faciles à mettre en œuvre. J’en citerai deux : le paillage et l’installation d’un arrosage goutte à goutte.

Le paillage

Le procédé consiste à recouvrir le sol autour des plantes à arroser d’un écran de matériaux d’origine végétale ou minérale voire artificielle (plastiques ou textiles).
Le plus facile est d’utiliser les matériaux que nous avons à disposition dans notre jardin et espace vert. Ce sont les résidus de tonte, les jeunes pousses des tailles de rafraîchissement ou autres petits branchages divers, du jeune compost, des feuilles. Si nécessaire on complètera avec de la paille ou d’autres débris végétaux adaptés tels que l’écorce de pin que l’on trouvera dans des magasins spécialisés.
Outre l’économie d’eau, comme autres avantages nous avons la limitation de l’enherbement, l’empêchement de formation d’une croute de battance à la surface du sol imperméable à l’eau et à l’air, la création d’un lieu propice aux insectes utiles, l’amélioration de la structure du sol par apport de matière organique suite à la décomposition en humus d’une partie du matériel végétal épandu.
En fin de saison on enlèvera tout ce qui ne se sera pas décomposé.

Le goutte à goutte

L’installation est facilitée par la vulgarisation de cette technique qui n’est plus réservée aux professionnels.
Pour l’avoir installé depuis au moins 15 années pour les plantes et les arbustes décoratifs dans un premier temps et le jardin dans un deuxième temps, je peux affirmer que cet équipement ne présente à mon avis que des avantages à commencer par l’économie d’eau et la souplesse d’utilisation.
Il suffit de disposer d’une source d’eau sous la forme d’un simple robinet et d’y brancher son installation. Dans un premier temps on dessinera le plan de son arrosage sur un plan de son espace vert à arroser. Ensuite si on a besoin de conseils on se rapprochera d’une connaissance qui est équipée ou d’un vendeur du rayon spécialisé d’un magasin de jardinage.

Quelques parasites importants à surveiller et contrôler

L’Oïdium sur toutes plantes sensibles 
Symptômes : dépôt poudreux blanc sur les feuilles de préférence sur les organes jeunes (pousses). Les feuilles atteintes sont déformées avec un port tombant. Elles finissent par se dessécher sous la pression de l’inoculum lorsque les attaques sont importantes.
Conseils : tailler les organes très attaqués en général les nouvelles pousses. Cette pratique est facile à appliquer sur le laurier conduit en haies et le pommier. Si l’attaque est importante la protection peut être complétée par la pulvérisation d’un produit fongicide spécifique.

Le mildiou sur la vigne et la pomme de terre

Sur la vigne et le raisin de table
Selon de laboratoire de la Chambre d’Agriculture de la région Midi-Pyrénées, les stocks de spores de la campagne 2010 sont mûrs depuis le 1er mai pour contaminer le feuillage. Il est prudent de commencer à protéger la végétation vis-à-vis des précipitations à venir.
Pour la pomme de terre, dans les régions productrices la protection est lancée. Comme pour la vigne il faut assurer une protection vis-à-vis des prochaines pluies.


 

 

 

 
 

Les Pucerons - Lutte BIO

Les conditions de végétation (jeunes pousses) et les températures leur sont favorables. Sur rosier on assiste à une nouvelle colonisation. Les larves de coccinelles que j’ai déposées sur mes rosiers ont réduit très significativement les premières attaques.
Pour optimiser l’efficacité, Il est recommandé de bien lire les informations du distributeur en déposant notamment les larves au bon stade.
Autres auxiliaires : le CHRYSOPE, le SYRPHE
Ils sont aussi présents sur mes rosiers.
L’insecte adulte du CHRYSOPE ressemble à une petite libellule verte. La larve est de couleur brun. Seule la larve dévore les pucerons.
L’adulte de SYRPHE a l’aspect d’une petite abeille avec un abdomen strié de bandes noires et jaunes.
La larve ressemble à une petite chenille blanche à translucide. Comme pour le Chrysope seule la larve est prédatrice.
Comme méthode manuelle, pour les rosiers par exemple, outre l’écrasement avec les doigts comme je l’ai signalé dans le dernier bulletin, on peut aussi utiliser un pinceau « balayette » que l’on passe sur les organes infestés. On est étonné du résultat qui est encore meilleur si l’on souffle.
Bien sûr ces techniques ne sont pas applicables partout et l’application d’insecticides de façon très localisée sur les foyers peut s’avérer nécessaire. Penser toujours à préserver les auxiliaires qui s’installent

Le ver des fruits (pomme, poire, coing…)

Ce ver est en fait une chenille dont le papillon porte le nom de Carpocapse. On suit ses vols avec des pièges à phéromones qui capturent les mâles piégés par l’hormone femelle dégagée d’une capsule disposée dans le piège. Dans nos régions du Sud on compte au moins 3 générations. La première a débuté à Balma dernière décade d’avril. Le vol a connu un pic en début de semaine 19. La durée entre la ponte et l’éclosion est d’environ 90°en base 10. Les premières éclosions sont prévues par la chambre d’Agriculture de Midi-Pyrénées à partir du 5 mai avec une intensification à partir de mi-mai (13 au 18 mai selon les températures). Si l’on envisage une protection insecticide choisir le produit le moins nocif pour les auxiliaires.

Maladie de l’œil de paon ou tavelure de l’olivier

Les symptômes qui se présentent sous la forme de taches en anneaux concentriques de couleurs variant du brun foncé au brun clair rappellent les ornementations des plumes de paon lorsqu’ils font la roue. Le responsable est un champignon Spilocea Oleaginum. Il provoque une chute anormale des feuilles. Les périodes de contamination se situent de mars à fin juin et de fin août à mi-novembre.

De nombreux autres parasites sont à surveiller insectes ou maladies. Bien observer ses plantes et prendre soin de bien identifier les causes de symptômes anormaux avant d’engager une intervention au moyen d’un produit qui d’une part peut s’avérer coûteux et d’autre part inefficace ou inutile.

Je suis à votre disposition pour vous donner des conseils sur la taille (rosiers, arbres et arbustes d’ornement, arbres fruitiers) par une mise en pratique à votre domicile.

PLAMADIA Conseils
se tient à votre disposition pour évaluer les risques, faire un état des lieux de votre espace vert.


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