Les conditions climatiques toujours orientées vers un temps chaud et sec ne permettent pas d’abonder suffisamment les réserves en eau. Les quelques précipitations occasionnelles venant des orages peinent à répondre aux besoins des plantes. Dans les jardins les arrosages s’imposent et pour les espaces verts souvent c’est la sècheresse qui s’exprime. Le feuillage s’éclaircit, les feuilles prennent un port tombant et jaunissent prématurément.
Devant cette situation les recommandations énoncées dans le bulletin de mai à savoir la pratique du paillage, l’économie d’eau par l’installation de l’arrosage en goutte à goutte ont toute leur place.
Au niveau des parasites, les températures estivales sont plus favorables aux insectes qu’aux maladies cryptogamiques qui trouvent des conditions trop sèches pour leur développement.
Parasites fréquemment rencontrés :
Les pucerons notamment sur rosiers, lauriers ; l’oïdium sur laurier et pommier, la rouille sur rosier, le black-rot sur marronnier.
Pour la rouille du rosier on observe une forte attaque en juin. Dans la mesure du possible, éliminer manuellement les feuilles attaquées remarquables par la présence de ponctuations jaunes sur la face supérieure des feuilles et d’amas jaune orangés de spores sur la face inférieure. Les feuilles bien attaquées jaunissent et tombent.
L’oïdium sur pommier, laurier… : éliminer les pousses attaquées et pratiquer un à 2 traitements spécifiques si l’attaque est importante (voir bulletin n°10 de mai)
Parasites à suivre et pour lesquels une protection est recommandée
Le ver des fruits ou carpocapse sur pommier, poirier et cognassier. Cette dernière espèce est très sensible. Bien souvent les dégâts du carpocapse sont tels que la plupart des fruits tombent prématurément ou sont quasiment inconsommables.
Parasites occasionnels :
Tigre sur pommier. J’observe une forte présence sur mes pommiers cette année. Nous nous situons en fin d’attaque. Les feuilles attaquées présentent une décoloration blanche caractéristique. Sous ces feuilles on observe les insectes ou leurs mues.
Cicadelle pruineuse metcalfa pruinosa. Il semble qu’elle soit moins présente qu’en 2010.
Recommandations : ne traiter que sur la présence avérée des parasites et avec un produit adapté qui ménage le plus possible la faune auxiliaire. Chaque fois qu’on le peut, éliminer manuellement les foyers en coupant par exemple les pousses malades attaquées par des insectes tels que les pucerons ou des maladies comme l’oïdium.
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